Comment cela a commencé.
Lors d'un reportage en Tunisie, j'ai vu la céramiste Sabiha Ayari à l'œuvre. J'ai tout de suite eu un coup au ventre, j'ai senti la passion, c'était presque de la jalousie pure, je voulais pouvoir faire ça aussi. De retour à la maison, j'ai commencé à chercher un atelier. Je me suis formée pendant des années auprès du céramiste Bie Van Gucht et j'ai effectué divers stages dans le domaine de la céramique, de l'émaillage et des techniques de cuisson.
Tout a commencé modestement, ma première platine se trouvait dans la cuisine, au grand dam de mon mari. Mais j'y trouvais mon compte. Depuis, j'ai passé des heures sur la platine, c'est la seule façon d'apprendre. Mais j'en profite à chaque instant. C'est aussi un bon moyen de se connecter, je trouve que c'est un bonheur d'assister à des cours de maître avec des céramistes renommés dans mon pays et à l'étranger.